Le feu sacré pour réussir

Nous entendons beaucoup parler de la motivation. Les entreprises recherchent des personnes motivées. Aux entretiens on demande « Est-ce que vous êtes quelqu’un de motivé.ée ? En effet, une entreprise, pour croître et se développer dans la conjoncture actuelle, a besoin des dirigeants.tes et des employés.ées motivés.ées qui « y croient ».

Bien sûr, lorsque nous y croyons, nous sommes motivé.ée.

Mais qu’y a-t-il derrière cette notion, est-ce un trait de caractère ou bien une émotion? Peut-on être motivé.ée en un claquement de doigts ? De quoi va dépendre notre motivation ? Et puis les hommes et les femmes, sont-ils motivés par les mêmes choses ?

Nous allons répondre à toutes ces questions.

Alors d’abord, voyons les définitions du mot motivation:

La motivation n’est pas un trait de caractère, mais un sentiment, une émotion qui nous pousse à agir. Lorsque nous sommes motivés.ées, nous sommes stimulés.ées à aller de l’avant, nous mobilisons nos forces pour atteindre le but que nous nous sommes fixés.ées. Enfin nous incitons les autres à agir.  

De quoi dépend la motivation ? Et bien, des projets ! Qui concerne-t-elle ? Elle concerne les sujets, donc nous et le plaisir que nos projets et notre travail nous procurent.

Lorsque nous aimons ce que nous faisons, le travail devient une œuvre. Il faut dire que la sensation de travailler par contrainte apporte peu de satisfaction et par conséquent moins de performance. En revanche, lorsque nous sommes globalement satisfaits.es, la motivation est là. Et e cerveau, pour bien fonctionner, a besoin du plaisir.

Derrière la notion de motivation se trouve deux concepts différents et complémentaires :

Tout d’abord, il s’agit de la motivation extérieure : c’est

• la compréhension et l’adhésion à la politique de l’entreprise,
• le degré d’autonomie, la relation avec les supérieurs
• les conditions de travail, les relations interpersonnelles, le statut, la sécurité de l’emploi et le salaire

Et puis il y a la motivation intérieure: c’est

• le sentiment d’accomplissement, de reconnaissance, de réalisation dans le travail proprement dit, d’utilité,
• de la responsabilité et du développement personnel.

C’est le feu sacré de la motivation.

Et c’est l’ensemble de ces facteurs qui vont déterminer notre comportement au travail.

La motivation intérieure ne peut être effective que si les principaux éléments constitutifs de Ia motivation extérieure sont satisfaits. La motivation intérieure des équipes dépend, en partie, de la motivation du/de la leader de l’entreprise qui doit être ouvert.te, communicant.te, accessible et transmettre cette énergie. Elle dépend aussi du travail des dirigeants qui doivent stimuler, inciter, faire participer et mobiliser ses collaborateurs.

Savoir motiver ou remotiver ses troupes est l’acte numéro un du / de la manager. La motivation est très liée à l’image de soi positive ou négative de chacun.

En période de difficulté, quand on veut remotiver son personnel, il faut lui donner un premier objectif facilement accessible, même s’il n’est pas immédiatement rentable pour l’entreprise : tout le monde doit pouvoir montrer la première marche de l’escalier.

Plusieurs facteurs doivent être réunis pour permettre à chacun de s’investir dans l’action :

1) Connaître son devenir

2) Etre reconnu par un nombre suffisant de personne

3) Se sentir libre

4) Pouvoir exprimer sa personnalité dans son travail

5) Vivre à un rythme compatible avec sa nature profonde et pouvoir se ressourcer

Tout chef d’entreprise doit savoir que la motivation issue d’une stimulation extérieure est fragile du fait qu’elle n’est pas naturelle, mais assistée. Il est bien plus urgent de s’investir dans les démarches de ✨ clarification des objectifs, ✨ maîtrise du temps, ✨ amélioration de la communication de valeurs partagées, ✨projets d’entreprise.

Ce sont ces démarches qui font redonner du sens au travail, rassembler l’individu, lui permettre d’accéder à sa motivation intrinsèque.

Comme la motivation est une émotion, la motivation repose sur la confiance. Au niveau mental, l’Homme ne peut progresser que dans le plaisir et la confiance, pas dans la peur et la défiance.

La motivation personnelle, individuelle est une question d’adhésion de l’individu à son travail, qui se manifeste lorsque nous aimons ce que nous faisons et que nous éprouvons une sensation d’accomplissement.

Cette motivation est une sorte de moteur, un désir de réalisation très proche du désir de vivre, de l’envie de se transformer.

Les personnes disposant de cette motivation ont un rapport à la vie différent, elle respire un dynamisme, une ouverture au monde, aux autres, elles dégagent un charisme positif.

Les questions de la motivation sont : Que pensons-nous de ce nous faisons ? Quels sont les objets que nous produisons ? Quels sont nos projets ?

Oui, la motivation dépend de nos projets et elle concerne avant tout les sujets, c’est-à-dire qui nous sommes et quelle amélioration à notre vie notre travail procure-t-il.

Il y a une grande différence entre la motivation féminine et masculine. Les hommes forment des projets vers le monde extérieur en vue de fabriquer un objet, leur motivation essentielle c’est de se sentir expert, se sentir capable d’assumer une fabrication. Ils aiment les objets.

Les femmes, elles, aiment le sujet, les femmes aiment les personnes et c’est là la différence fondamentale. La motivation des femmes passe par la résolution des problèmes par le dialogue entre les personnes.

Pour s’entendre entre les hommes et les femmes, il faut prendre cela en compte. D’un côté il y a l’objet qui motive, de l’autre côté c’est le sujet. Et nous devons tenir compte de cela dans la vie privée aussi.

Dans une entreprise où il y a des hommes et des femmes, l’incompréhension passe souvent par là.

Depuis plus de 20 ans, il a été observé que les femmes sont trois fois plus motivées que leurs équivalents masculins. Elles sont plus travailleuses, plus expertes, moins arrogantes, plus cultivées, et souvent plus professionnelles. En effet, les femmes n’ont que récemment pris l’ascenseur social. Et une de leur principale motivation, c’est de prendre l’ascenseur social. Et elles le prennent de plus en plus. Longtemps exclues du marché du travail et des questions d’organisation financière, elles sont plus que jamais là, présentes, motivées, persévérantes. Elles peuvent et doivent se sentir tout à fait légitimes dans ce qu’elles entreprennent et confiantes quant à leur compétences professionnelles.

Conclusion

Il n’y a pas de mot dans les langues d’origine latine pour définir vraiment ce qu’est la motivation majeure, la motivation telle que qu’on voit chez quelqu’un de vraiment motivé, pas seulement les hommes et les femmes mais aussi quelques fois même les animaux, les êtres vivants. C’est le rapport à la vie, le rapport de base à la vie, le dynamisme que respire et rayonnent certaines personnes et dont d’autres se trouvent plus ou moins dénuées.

C’est l’attachement à la vie, cet espèce d’enthousiasme positif qui anime certaines personnes : l’ouverture au monde et aux autres, une productivité jaillissante, une sorte de force.

Rappelez-vous toujours des deux questions:

• « Est-ce que je sais ce que je fais? »
• « Comment je juge ce que je fais ? »

Nous travaillons pour gagner sa vie, donc le travail sauve notre vie. Nous travaillons, nous avons un métier, le travail doit être une œuvre, quelque chose d’excitant, de stimulant, d’incitant et de mobilisateur. Ainsi, vous serez toujours motivés.ées et ET VOUS N’AUREZ PAS À TRAVAILLER UN SEUL JOUR DE VOTRE VIE (Confucius). Vous œuvrerez.