À quoi tient la joie de vivre ?

Tous les êtres humains ont le désir de vivre, d’être libres, de poursuivre et rechercher le bonheur. La quête du bonheur n’est pas une recherche passagère, elle est naturelle et universelle et obsède le commun des mortels ainsi que les grands penseurs.

 Ajuster précisément les attentes

 Le bonheur défini comme un bien-être subjectif dépend non pas de l’accumulation de biens matériels (d’où le célèbre proverbe « l’argent ne fait pas le bonheur »), mais du niveau des attentes.

Plus les attentes sont élevées plus le bien-être subjectif augmente. Plus il y a effet de la surprise, c’est-à-dire la différence entre un événement réel et un événement attendu, plus le bonheur s’élève. Mais plus il est faible au niveau des attentes, voire négatif, plus il diminue.

Croire en la responsabilité individuelle

Pour construire le bonheur, il faut avoir le sentiment que ces actions soient utiles.

Les personnes individualistes peuvent être plus heureuses que celle qui ont des tendances collectivistes et vivant en clan ou tribu familiale.

Pourquoi ?  Et bien parce que la croyance dans la responsabilité individuelle contient une plus-value psychologique face aux fameux aléas de la vie. La conviction d’avoir une prise sur les événements évite de sombrer dans la dépression et le malheur.

Être individualiste ne signifie en aucun cas se retirer du monde et des autres, car nous sommes aussi des animaux sociaux. Mais « la charité bien ordonnée commence par soi-même ». Tous les autres sans aucune exception viennent juste après.

Privilégier les relations réelles avec autrui

La sociabilité contemporaine, problème de nos jours, se fait beaucoup de façon virtuelle via les réseaux sociaux, ce qui peut provoquer en réalité, un sentiment de solitude. La chercheuse Donna Freitas les décrit dans son livre « The Happiness Effect » comme conséquences néfastes sur les jeunes usagers contraints en permanence de se montrer sous leur meilleur jour, mais seulement de façon virtuelle, d’où au bout d’un certain temps une immense frustration psychologique.

Pour la génération née après 1995 les réseaux sociaux sont, en réalité, une source d’isolement, voire de dépression. La vie sociale virtuelle est frustrante, la vie sociale réelle, rend plus heureux. Les relations en face à face sont essentielles au bonheur et à la résilience.

Quelques citations :

Pétrarque, grand poète et penseur italien du XIVe siècle (1304 – 1374) :

 » La vie que nous appelons heureuse occupe les hauteurs. Nombreux aussi sont les monts à franchir. Nous devons avancer par degrés, de vertu en vertu ».

 Bible, Matthieu chapitre 7 : « Etroite est la porte qui mène à tout. »

« Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. »

Ovide :  » Vouloir est peu. Il faut, pour parvenir dans la vie, désirer. »

 

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